#PasDarbitre
PasDeMatch ?
#PASDARBITREPASDEMATCH
Sport Manitoba a lancé la campagne de médias sociaux #PasDarbitrePasDeMatch pour sensibiliser la population au mauvais traitement des officiel.le.s sportifs. Les officiel.le.s jouent un rôle essentiel dans chaque sport, et les incidents croissants de mauvais traitement font baisser les taux de participation à un rythme alarmant.
Chez Ringuette Canada, nous ne pensons pas que nous devrions bien traiter les officiel.le.s simplement parce qu'il n'y aurait pas de partie sans eux. Nous devrions les traiter correctement parce qu'ils sont des personnes et qu'ils constituent un élément essentiel de notre communauté de ringuette.
Il n'y aurait pas de partie sans les jouer.euses et les entraîneur.euse.s non plus. (Ou même les préposés à l'aréna !) Les officiels.le.s apportent beaucoup plus à la partie.
« La partie n'est pas à cause des officiel.le.s. La partie est meilleure à cause des officiel.le.s.»
Les officiel.le.s favorisent un environnement de jeu où il est possible de s'amuser, de relever des défis et de s'enthousiasmer, tout en sachant que le jeu sera équitable et sûr (dans la mesure où n'importe quel sport physique peut être sûr).
Les officiel.le.s enseignent les règles et aident les jouer.euse.s et les entraîneur.euse.s pendant les parties. D'innombrables officiel.le.s portent plusieurs chapeaux, contribuant souvent en dehors de la glace en tant que membres du placage contre la bande ou de l'équipe d'entraîneur.euse.s.
Les officiel.le.s commettent des heures de leur temps pour le développement chaque saison. Chaque année, les officiel.le.s sur glace doivent participer à des séminaires de formation pour se tenir au courant des règles et améliorer leurs compétences. Et chaque officiel.le sur glace doit être évalué au moins une fois par saison.
À quoi s'attendre
Les officiel.le.s ont des centaines de choses à regarder et à penser à chaque seconde d'une partie de ringuette. Qui a l'anneau ? Où l'anneau va-t-il aller ? Devrais-je bouger ? Est-ce que ce bâton est allé là exprès ?
Aucun officiel.le, qu'il s'agisse d'un officiel.le du chronomètre et du pointage, du chronomètre des tirs ou d'un officiel.le sur la glace, ne commence sa carrière en connaissant tous les règlements ou en étant capable de faire tout ce que l'on attend d'un officiel.le en bonne et due forme. Il faut du temps et de la pratique (10 000 heures, quelqu'un ?) pour atteindre son plein potentiel.
Lorsque les officiel.le.s restent dans leur rôle et s'entraînent, ils réalisent leur potentiel. Les programmes d'arbitrage sains reposent sur des officiels qui vont jusqu'au bout.
« On devrait s'attendre à ce que les officiels affectés à une partie soient au moins aussi bons dans l'arbitrage que les joueuses dans le jeu. »
Trois ans plus tard : seulement 20%
Votre association a engagé de nouveaux.elles officiel.le.s cette saison. Ils sont une partie vitale de la survie de notre sport. Beaucoup d'entre eux seront de jeunes adultes âgés de 16 à 20 ans. Une partie de vos frais d'inscription finance leur formation et soutient leur développement. Des études montrent que dans trois ans, seuls 20 % d'entre eux seront encore des officiel.le.s.
La façon dont nous traitons les officiel.le.s en tant que joueur.euse.s, entraîneur.euse.s et supporters est directement liée à cette attrition de 80 % des nouvelles recrues sur trois saisons.
Ensemble, nous pouvons surmonter ce problème et améliorer notre taux de rétention !
Une vocation, mais pas un travail
Le métier d'officiel.le est une vocation. Ceux d'entre nous qui officient sont dévoués à leur responsabilité et accros aux nombreux défis que leur rôle présente. Les officiel.le.s sur glace sont parmi les participants les plus athlétiques sur la glace, avec une concentration extrême et une partie mentale difficile.
Dans la plupart des cas, les officiel.le.s sont reconnus pour le travail qu'ils font pour le sport avec une compensation. Mais dans toutes les provinces, ils sont considérés comme des entrepreneur.euse.s indépendants et non comme des employés. Aucun officiel.le de ringuette ne vit de son travail, et ceux qui pensent qu'il s'agit d'un bon emploi « à temps partiel » pour les jeunes devraient y réfléchir à deux fois. Dans bien des cas, les nouveaux officiel.le.s ne gagneront pas assez la première année pour couvrir le coût de leur formation et de leur équipement.
Les bons officiel.le.s possèdent :
- Connaissance de la partie
- Compétences stratégiques
- Compétences en matière de prise de décision
- Intégrité
- Auto-efficacité et confiance
- Compétences en matière de communication
- Conditionnement physique